Les préparatifs de départ étant très prenants, même si on avait anticipé le plus possible tout ce qui pouvait l’être, on n’a pas trouvé le temps d’enfiler la casquette de reporter jusqu’à aujourd’hui à Viveiro

Vous verrez sur les photos, qu’outre le carénage du bateau, il a fallu répertorier et ranger l’avitaillement en isolant le spécifique «  traversée » du « consommable immédiatement ».

Le chapitre Médical a été également gourmand en temps et en énergie : classement des médicaments obligatoires à bord dans un ordre bien précis repris dans une circulaire de la Fédération Française de Voile, inscription d’un code sur chaque boîte (pour ne pas se tromper avec les génériques) sans oublier la délicieuse partie de plaisirs pour obtenir de la CPAM, des dérogations pour la délivrance de nos traitements quotidiens pour 6 mois en une seule fois …

Sans oublier non plus tout ce qu’il y a à faire lorsqu’on quitte sa maison pour un an.

La fenêtre météo s’annonçant bonne pour la traversée du Golfe de Gascogne, nous sommes donc partis samedi 23 juillet à 6h.

Bien que plus chargé qu’habituellement, ALTAVELA avance très bien. Peu de houle, vent correct. On prend nos quarts de veille (environ 3h) chacun notre tour, sachant que le moussaillon qui écrit ces lignes est chargé d’observer différentes données et de réveiller le capitaine si besoin.

C’est avec plaisir que nous avons hébergé durant un long moment un pigeon voyageur.

3 jours et 2 nuits plus tard, nous arrivons à Ribadéo, porte de la Gallice. Nous y sommes déjà venus en 2017.

Récupération au port en attendant nos amis à bord de GALIC, partis également de Port-Médoc le 23.

Le mercredi 27 juillet : Ribadéo – Viveiro – 30 miles nautiques soit environ 50 km

Viveiro, petit port de plaisance au fond d’une ria avec de magnifiques plages de sable blanc où il n’y a pas la foule. Il faut dire qu’ici, ça n’a rien à voir avec l’ Espagne du Sud, que ce soit au niveau des températures, de l’ensoleillement ou du nombre de touristes au m2… c’est un climat océanique avec une chaîne de montagnes qui retient les nuages.

Resto sympa dans la vieille ville (calamars à la plancha, poulpe…) avec l’équipage de GALIC.

On attend l’arrivée du 3ème voilier de Port Médoc parti plus tard et naviguant en solitaire.